Par les sections de Lens, de Boulogne-sur-Mer, de la Somme et du Nord du PRCF
Les associations du Nord, du Pas-de-Calais et de la Somme du Pôle de Renaissance Communiste en France s’affirment solidaires des militants LFI du Nord à propos de la tentative fascisante de plusieurs notables de la région, dont Xavier Bertrand, de sommer scandaleusement les autorités universitaires lilloises d’interdire une conférence de Jean-Luc Mélenchon portant sur la situation au Proche-Orient.
Il y avait déjà la circulaire scélérate d’Accusatort Dupont-Moretti visant à imposer aux amis de la Palestine un discours politiquement correct, voire le vocabulaire prescrit par l’Etat pour traiter de ce sujet : une circulaire de la honte, trop peu combattue par les forces de gauche, et qui a conduit récemment à l’incarcération de Jean-Paul Delescaut, secrétaire de l’UD-CGT du Nord, puis à sa condamnation odieuse. Il y avait les interdictions, prononcées par Darmanin et ses séides, de manifester pour la Palestine ou de porter des drapeaux palestiniens dans les manifs. Tout cela dans un climat général liberticide qui fait le jeu du RN et de Reconquête sur fond d’extrême droitisation du gouvernement, des LR, voire d’une partie de la fausse « gauche » sur laquelle il serait suicidaire de compter pour défendre à l’avenir la liberté, la paix, le progrès social et l’indépendance nationale.
Dans ces conditions, le PRCF 62, 59 et 80 se félicite, à l’inverse des états-majors locaux déboussolés du P »C »F et du PS, de ne pas avoir appelé à voter Macron au second tour des deux présidentielles, et de ne pas non plus avoir soutenu Bertrand dans le Nord au second tour des régionales car ces réactionnaires doucereux sont moins des remparts face à la fascisation galopante de la France et de l’UE sur fond de marche à la guerre continentale et proche-orientale, que des fourriers caractérisés de ladite fascisation. Comme dans les années 1938-1939 où les gouvernements de la démocratie bourgeoise classique ont multiplié les lois liberticides, frappé le mouvement ouvrier, interdit le Parti communiste et la CGT, mené la « drôle de (non-)guerre » à Hitler, puis, à l’abri de l’occupation allemande… voté les pleins pouvoirs à Pétain et à son régime fasciste, collabo et antisémite déclaré.
« Il est toujours fécond le ventre d’où a surgi la Bête immonde », disait Brecht. Et ce ventre s’appelle plus que jamais : impérialisme, néocolonialisme déguisé en « défense des valeurs occidentales », renvoi dos à dos scandaleux de l’URSS – qui « a joué le rôle principal dans notre libération » (dixit De Gaulle en 1944 lors de sa visite à Moscou – et du Troisième Reich exterministe, omerta journalistique sur l’admiration revendiquée du régime de Kiev pour le génocidaire hitlérien Bandera. Sans parler de l’impunité totale garantie par les pays de l’UE-OTAN au fasciste Netanyahou, à son mépris absolu de l’ONU et du droit international, à son terrorisme d’Etat caractérisé contre Gaza et les pays du Proche-Orient, Syrie, Iran et Liban, et à ses actions archi-dangereuses pour le maintien de la paix mondiale.